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Enseignement Supérieur : « Le grand chantier qui nous attend… » (Cheikh Oumar Hann)

« Il faudrait que nos bacheliers et leurs parents puissent participer à leur formation…« , d’après Cheikh Oumar Hann. Le ministre de l’Enseignement Supérieur s’exprimait lors du quatorzième congrès ordinaire, entamé depuis le 5 août à l’amphithéâtre de l’Ucad 2, du Syndicat autonome de l’enseignement supérieur (Saes). 3 jours durant, où il était question de la qualité au niveau de l’enseignement supérieur.

Dans le cadre d’une concertation globale…

« Ce sont des défis d’organisation, de financement, d’infrastructures, de ressources humaines de qualité. Ce sont aussi des défis qui relèvent de la part de l’Administration, notamment dans le système de ­management… Et cela ne pourra se faire que dans le cadre d’une concertation globale qui puisse nous permettre de faire un diagnostic exhaustif des maux dont souffre l’enseignement supérieur et qui entravent le développement du point de vue de la qualité« , a réagi le Secrétaire général sortant du Saes, Malick Fall.

72 000 bacheliers…

Lors de cette cérémonie de lancement du congrès, Cheikh Oumar Hann est revenu sur le défi non négligeable de la démographie au sein des universités. « Depuis deux voire trois ans, on a à peu près eu 72 000 bacheliers. Mais dans cinq ans, on aura 92 000, 100 000 bacheliers…« , souligne M. Hann repris par « Le Quotidien ».

Grand chantier…

Et d’après toujours le ministre de l’Enseignement Supérieur, « le grand chantier qui nous attend est celui de la modernisation et de la mise à niveau des anciennes universités du Sénégal… L’Université de Dakar doit être modernisée, refaite à quasiment 100%, en tous cas en ce qui concerne les infrastructures. Et ça, c’est un grand projet !. Il en sera de même à Saint-Louis… Les universités de Bambey, Ziguinchor, ainsi que toutes les autres universités devront être renforcées…« 

Participation des bacheliers et des parents…

Cheikh Oumar Hann a aussi insisté sur un autre point de réflexion au niveau du gouvernement du Sénégal, celui du modèle économique. D’après lui, « il faudrait que nos bacheliers et leurs parents puissent participer à leur formation dans nos universités. Il sera évoqué dans ce volet, le projet de banque de l’éducation du professeur Salam Sall, une voie importante qu’il faudra suivre… Rien n’est retenu… On met sur la table…« 

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