Insertion: Plus de 175 jeunes enrôlés par l’association Diapalanté qui a mobilisé près de 70 millions en 2022
C’est ce samedi que l’association Diapalanté, portée sur les fonts baptismaux en décembre 2016, a tenu son assemblée générale. L’occasion a été saisie par la présidente Mme Absa GUISSE pour faire son bilan. Dans la croisade contre le chômage des jeunes et l’émigration clandestine, l’association assure l’accompagnement des groupes vulnérables. Pas moins de 175 jeunes ont été enrôlés dans divers domaines. Grâce aux partenaires qui ont renouvelé leur confiance à l’association, près de 70 Millions de Fcfa ont été mobilisés durant l’année 2022.
L’association Diapalanté appuie, forme, insère les jeunes, les handicapés moteurs, les exclus du système scolaire, les femmes sortantes de prison, d’une manière générale les jeunes en situation de vulnérabilité. Ses cibles sont celles âgées entre 16 à 35 ans.
175 jeunes enrôlés, près de 70 millions mobilisés durant l’année 2022
Pour Mme Absa GUISSE présidente de l’association Diapalanté, plusieurs dizaines de jeunes ont été accompagnés. « 175 jeunes ont intégré le parcours de formation et d’insertion professionnelle mis en place par Diapalanté. En 2022, nous avons pu mobiliser un budget de 69 763 107de Fcfa et qui a porté à plus de 139 millions CFA pour 2023 », a annoncé la présidente. Elle est revenue sur la formation des jeunes à travers des métiers innovants. «C’est pour limiter les formations usuelles comme la restauration, la coiffure au profit des métiers innovants comme la voûte nubienne, l’agriculture durable et à l’agro écologie, le bio gaz etc. Nous avons même formé de jeunes filles dans certaines filières comme la plomberie sanitaire, l’électricité, la mécanique–auto, (des métiers dévolus aux hommes), les énergies renouvelables», a rappelé Mme GUISSE précisant « des jeunes vulnérables sont laissés en rade alors qu’ils ont le droit d’être formés comme leurs pairs ».
La présidente de l’association Diapalanté, soutient que c’est pour lutter contre l’émigration clandestine à Saint-Louis qui est un point de départ. « Actuellement, nous avons noté des pertes en vies humaines. Nous ne pouvons pas rester les bras croisés. Au niveau de l’Association Diapalanté, nous appuyons les jeunes pour qu’ils restent sur place. Le départ constitue un des motifs qui nous ont poussés à former les jeunes et à les insérer », a-t-elle indiqué avant d’ajouter « nous n’allons pas former un jeune et le laisser après, nous le suivons sur un parcours d’insertion allant d’un à trois ans ». Selon elle, cela « fait mal de voir ces nombreuses pertes en vies humaines » avec le phénomène de l’émigration clandestine. « Ceux qui partent, constituent la jeunesse représentant l’avenir de notre pays. C’est dramatique et tout le monde est sidéré par ce phénomène qui prend de l’ampleur », a signalé la présidente de l’association.
Mme Absa GUISSE exhorte les jeunes à rester sur place avant de lancer un vibrant appel aux autorités à accompagner davantage l’association qui a besoin « de parcelles et de bus » pour la ferme pédagogique et le transport des apprenants. A rappeler que l’Association a été créée en concertation avec l’Inspection d’Académie, le Service régional de l’Action sociale, l’AEMO, le Collectif des enseignants, l’ONG le Partenariat (partenaire prioritaire et stratégique de Diapalanté) et des personnes ressources.
Les bénéficiaires ont vivement remercié l’association Diapalanté et invité leurs camarades à venir afin de subir une formation et un accompagnement.