Me Augustin Senghor candidat à la présidence de la FSF : « Je suis convaincu que je suis le mieux placé pour porter les projets de demain»
La campagne électorale pour la présidence de la Fédération sénégalaise de Football (FSF) bat son plein. Candidat pour un cinquième mandat, Me Augustin Senghor a lancé sa campagne par Saint-Louis où il a partagé sa vision avec les acteurs des ligues de la région éponyme et celle de Matam avant d’expliquer les raisons de sa candidature. Il demeure convaincu « être le mieux placé pour porter les projets de demain».
« Ma candidature est motivée par l’expérience et la continuité. Je suis le candidat parfait, car j’ai l’expérience, la compétence, mais surtout la vision pour continuer à porter notre football plus loin. J’ai un bilan élogieux. Ma gestion passée a permis au Sénégal d’atteindre des résultats historiques, non seulement sur le plan sportif, mais aussi dans l’organisation, les infrastructures et la gouvernance de la FSF », a soutenu le président sortant de la FSF candidat à sa propre succession. Quant au retard dans le démarrage de sa campagne, il a été formel. « J’ai préféré continuer à gérer les affaires de la Fédération jusqu’au terme de mon mandat avant d’entamer ma tournée électorale. J’ai décidé de commencer par Saint-Louis parce que cette région a toujours été une terre de football, avec une histoire riche et un potentiel immense », a-t-il dit devant les présidents de clubs amateurs de Saint-Louis et de Matam. Le président Senghor était accompagné dans la capitale du nord par l’autre candidat Me Moustapha Kamara. Pour Me Senghor, l’union autour du football est une condition sine qua none.
« Ce qui nous unit est plus fort que ce qui nous divise. L’essentiel, c’est que la Fédération sorte renforcée de cette élection, avec les meilleures ressources humaines. Il y va de l’intérêt du football sénégalais », a fait savoir le président de l’US Gorée qui a minutieusement écouté les doléances des sportifs des deux régions. Ces derniers attendent beaucoup du président sortant quant à l’amélioration de leurs conditions. Le manque d’infrastructures sportives est décrié. Le stade Mawade Wade est devenu inutilisable, poussant la Linguère de Saint-Louis, l’équipe phare de la région, à recevoir ses matches à Louga ou à Kébémer. Le constat est plus alarmant au stade Babacar Sèye fermé, depuis plusieurs années déjà au grand désarroi des saint-louisiens. Sur ces interpellations, Augustin Senghor est catégorique. « La situation de Saint-Louis ne peut laisser personne indifférente. Saint-Louis mérite au moins un stade aux normes internationales. C’est une demande sociale légitime que nous devons porter, avec l’appui de l’État, pour décentraliser les matchs de nos équipes nationales», a estimé Me Augustin Senghor qui a aussi apporté des réponses concernant le déséquilibre entre la ligue professionnelle et celle des clubs amateurs qui ne bénéficient qu’une subvention « dérisoire » d’un million de Fcfa.
« Je suis convaincu que je suis le mieux placé pour porter les projets de demain»
« C’est une réalité mais la Fédération a déployé des moyens substantiels pour soutenir massivement la ligue professionnelle, surtout depuis 2019, afin de préserver le statut professionnel du football sénégalais. J’avoue que sans cet accompagnement, on risquait un retour en arrière, avec la fuite de nos talents vers l’extérieur », a rappelé Me Senghor qui entend poursuivre les réformes. « Notre vision est claire. Il faut la révision des statuts de la FSF, la consolidation du professionnalisme, la construction d’un nouveau stade Demba Diop et la préparation des échéances sportives majeures à venir : éliminatoires de la Coupe du monde, CAN, etc. Si je me représente aujourd’hui, c’est parce que je suis convaincu que je suis le mieux placé pour porter les projets de demain», a conclu Me Augustin Senghor accompagner de Amadou Kane, Seyni Ndir Seck entre autres.
