Saint-Louis : Les anciens du Ltap plaident pour la revalorisation des séries techniques

Les journées culturelles et de l’excellence 2024 du Lycée technique André Peytavin de Saint-Louis, ont vécu. Les meilleurs de cet établissement prestigieux, ont été primés avec la participation remarquable des anciens et actuels élèves. Le constat fait, dénote que les potaches qui fréquentent les séries scientifiques ne sont pas nombreux. Ce qui poussa l’Amicale des Anciens du Ltap, à plaider pour la revalorisation de ces séries.
Les meilleurs élèves de l’année 2025 du Lycée Technique André Peytavin, ont été récompensés. Comme à l’accoutumée, les anciens su Ltap ont pleinement tiré leur épingle du jeu durant ces journées inscrites dans l’agenda des grands rendez-vous de l’école. Beaucoup de recommandations sont ressorties de ces rencontres initiées par les anciens regroupés au sein de l’Amicale des Anciens du Lycée Technique André Peytavin (Altap) de Saint-Louis. Parmi elles, il y a le nombre insuffisant d’élèves fréquentant les séries techniques. Ce qui ne laisse pas indifférents les membres de l’Altap qui préconisent la revalorisation de ces séries bien prisées partout dans le monde. « Il y a une méconnaissance. Certains disent que les séries scientifiques sont difficiles. D’autres font croire que ce n’est pas fait pour les filles alors que c’est de l’intelligence. Je pense que c’est un mythe qu’il faut dégager. C’est bon, de la littérature, il en faut. Il faut comprendre le français pour bien réfléchir et raisonner en français mais pour faire du concret quand-même je pense qu’il faut de la science et de la technique. C’est hyper important », a signalé Mamadou Guéye membre de l’amicale des anciens du Ltap. Pour lui, il faut inciter les élèves à titiller les séries techniques et scientifiques. C’est l’Etat qui doit la définir à travers une vaste campagne de sensibilisation exhortant les élèves à suivre ces séries. Pour Mamadou Guéye, il ne faut rien occulter pour l’essor d’une nation. « On a besoin de tout pour faire un pays mais nous ne manquons pas de littéraires. Dans ce pays, ce qui manque réellement, ce sont des scientifiques et des techniciens qui ont droit à l’école avec tout ce que ça coûte à l’État, aux parents et en temps pour l’élève lui-même, c’est bien d’étudier quelqu’un qui permet toute suite d’avoir des débouchés. Le Sénégal en a besoin », a rappelé l’ingénieur qui a soutenu les deux meilleurs potaches fille et garçon.
Pour les élèves du Ltap, la vieille ville doit s’appuyer sur les ressources pour se développer avec l’accompagnement des techniciens qui œuvrent pour mettre à profit leur expertise. Pour Awa Seck, porte-parole des élèves, le Sénégal « peut assurément compter sur les nouvelles perspectives prometteuses offertes par l’exploitation judicieuse du pétrole et du gaz ».
L’amicale des anciens du Ltap qui a primé les meilleurs élèves des séries techniques déploie de gros moyens allant aux inscriptions, à la prise en charge médicale en passant par le parrainage de certains élèves afin de maintenir le cap de l’excellence.
Au Concours général, le Ltap se distingue depuis quelques années au grand bonheur des anciens qui suivent de près l’évolution de l’établissement. A signaler que des agents partis à la retraite ont été honorés.