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Tournée économique pôle Nord: Bassirou Diomaye Diakhar Faye magnifie les efforts consentis pour l’atteinte de l’autosuffisance

Le président de la République, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a entamé depuis hier, une tournée économique dans le pôle nord. Le Chef de l’État, accueilli à l’aéroport international Ousmane Masseck Ndiaye, a pris la direction du département de Podor notamment à Ndiayène Pendao. Ici, il a visité le centre de groupage Boubé et le casier rizicole de Saré Walo de la KOICA. Dans cette partie nord du pays, Bassirou Diomaye Diakhar Faye a magnifié les fruits du partenariat entre le Sénégal et la Corée du Sud.

Le président de la République a entamé sa tournée économique dans le pôle Nord, à Ndiayène Pendao, dans le département de Podor où il a visité les projets du de groupage Boubé et le casier rizicole de Saré Walo, financés par l’Agence coréenne de Coopération internationale (KOICA).« Les objectifs de souveraineté alimentaire sont à portée de main » Le Chef de l’État a salué les résultats satisfaisants dans le secteur agricole après avoir visité les réalisations de la KOICA. «Le périmètre que nous avons visité nous conforte dans l’idée que les objectifs de souveraineté alimentaire sont à portée de main dans le court terme. Ce sont des initiatives satisfaisantes qui méritent d’être multipliées pour faire de l’agriculture le fer de lance du développement économique du Sénégal », a déclaré le président de la République. Pour lui, ce développement passe par la promotion de certaines spéculations, comme le riz première céréale consommée au Sénégal ainsi que d’autres cultures. Revigoré par ces résultats satisfaisants qui permettront de faire face aux aléas du marché international en ce qui concerne le riz, il a ainsi annoncé des investissements massifs dans le secteur, compte tenu du potentiel humain et hydro-agricole existant. « Ces investissements permettront de soutenir la politique agricole conçue à la suite des instructions que j’ai données et portées par le ministère de l’Agriculture et ses équipes, dont la SAED », a-t-il fait savoir.Il a à l’occasion de l’étape de Ndiayéne Pendao, salué la qualité de la coopération entre le Sénégal et la Corée du Sud. «La coopération entre le Sénégal et la Corée du Sud est une coopération excellente, très conviviale, porteuse qui donne des résultats sur le plan concret, notamment dans le domaine de l’agriculture et dans d’autres domaines », a rappelé le président de la République qui a assuré que c’est ce que le gouvernement s’attelle à faire dans le cadre des orientations qu’il a données. « Nous voulons faire en sorte que le Sénégal puisse être aujourd’hui en mesure d’assurer sa souveraineté alimentaire», a-t-il souhaité.

A signaler que ces infrastructures majeures s’inscrivent dans le cadre d’un partenariat stratégique entre le Sénégal et la République de Corée, mis en œuvre par l’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA). Elles constituent des leviers essentiels pour la transformation structurelle de l’agriculture sénégalaise. Cette initiative illustre la volonté du chef de l’État de « promouvoir une agriculture productive, résiliente et durable », en phase avec les orientations de l’Agenda national de transformation et la Vision Sénégal 2050.

Le président était accompagné des ministres de l’Agriculture, Mabouba Diagne, du Commerce, Serigne Guèye Diop, de l’Urbanisme, Bala Moussa Fofana et de la Santé, Ibrahima Sy.

Après le département de Podor, Bassirou Diomaye Diakhar Faye, a rallié celui de Dagana. Il a été à Richard-Toll où il a visité les installations de la Compagnie sucrière sénégalaise. Employant près de 8 000 personnes, la CSS joue un rôle clé dans l’économie locale et nationale, notamment à travers son projet ambitieux visant à atteindre l’autosuffisance en sucre d’ici 2030. Cette visite réaffirme l’engagement de l’État à soutenir les secteurs productifs stratégiques pour garantir la sécurité alimentaire du Sénégal. Il s’est dit satisfait des installations de la CSS dans la ville carrefour.« Les objectifs de l’État et de la CSS sont orientés vers l’ambition stratégique de satisfaire le marché par la production locale »Pour le Chef de l’État, la Compagnie sucrière sénégalaise occupe une p,ace prépondérante dans l’économie nationale. « La Compagnie sucrière sénégalaise (Css) constitue une fierté nationale, au vu des efforts et des investissements consentis depuis plusieurs décennies, ainsi que de la création d’emplois qu’elle a générée. Elle lutte contre le chômage et participe au développement de notre pays. Cette dynamique se poursuit, avec la modernisation des équipements de la CSS et sa volonté affirmée d’accompagner l’État du Sénégal dans l’atteinte de la souveraineté alimentaire. Malgré l’envergure de l’exploitation, le marché a énormément évolué depuis les années 1970, et les perspectives démographiques témoignent d’une augmentation inévitable des besoins en sucre dans les années à venir », a averti le président Faye avant de se réjouir de la croissance de la production. « Je suis aujourd’hui rassuré par l’augmentation de la production de la CSS, passée de 140 000 à 220 000 tonnes. Cette progression est soutenue par la mise en place de leviers visant à optimiser davantage le processus de production du sucre raffiné. Cette démarche doit être accompagnée par des aménagements agricoles et l’adoption de nouvelles techniques pour accroître la production », a préconisé le Chef de l’État qui s’est félicité, tout de même, de l’alignement parfait entre les objectifs de la CSS et ceux de l’État du Sénégal. « Tous les deux sont orientés vers l’ambition stratégique de satisfaire le marché par la production locale. Il est nécessaire de veiller à la maîtrise des prix, afin de permettre aux consommateurs de bénéficier pleinement du produit sénégalais », a-t-il précisé.Cette mission du Chef de l’État dans le pôle Nord s’inscrit dans le cadre du suivi et de l’évaluation des projets agricoles et économiques initiés par l’État, pour renforcer les capacités de production et d’encadrement des agriculteurs. Ce déplacement présidentiel est aussi l’occasion de renforcer la synergie entre les autorités publiques et les acteurs locaux, dans un contexte où l’autosuffisance alimentaire est érigée en priorité nationale.

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